A la suite de la découverte de plusieurs foyers d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 dans des élevages du Sud-Ouest et de cas dans la faune sauvage dans le Pas-de-Calais et la Haute Savoie, le ministère de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la Forêt a décidé de relever le niveau de risque vis-à-vis de la maladie au niveau "élevé" sur l’ensemble du territoire national.
Ce choix a également été motivé par l’évolution rapide de la situation sanitaire en France et dans plusieurs pays d’Europe et par la dynamique de propagation du virus. Pour rappel, sur la base d’un avis de l’Anses, le 17 novembre, le niveau de risque avait déjà été relevé de « négligeable » à « modéré » sur tout le territoire national.
Dans les zones humides considérées comme des zones à risque particulier et qui constituent des arrêts sur la route des oiseaux migrateurs, le risque vis-à-vis de l’influenza aviaire avait été relevé pour atteindre le niveau « élevé ».
Certains foyers découverts ces derniers jours se situent en dehors de ces zones. En conséquence, ce jour, par arrêté ministériel, le niveau de risque est désormais qualifié d’« élevé » sur l’ensemble du territoire.
En Moselle, un courrier a été adressé dans un premier temps par la préfecture à l’attention des maires des 257 communes concernées et situées en zones humides, afin d'informer les détenteurs d'élevages de volailles non-commerciaux des mesures à mettre en œuvre dans ces élevages.
Suite à l’évolution du niveau de risque, un second courrier, accompagné du document « renforcement des mesures de sécurité pour lutter contre l’influenza aviaire dans les basses cours », a été transmis par la préfecture à l’ensemble des maires de Moselle, afin de rappeler l’ensemble des obligations aux détenteurs concernés.
Par ailleurs, les services de l’État ont pris contact avec l’ensemble des éleveurs professionnels afin de les informer des mesures spécifiques qu’ils doivent mettre en place.
La mise en œuvre de ces mesures est essentielle pour limiter la propagation de ce virus sur le territoire et protéger les élevages contre le risque qu'il représente.