Suite à l’audience du 15 octobre 2012 au Tribunal de Grande Instance de Metz, un collectif de salariés s’inquiète du sort de l’association et de leur l’avenir.
Qu’elle n’a pas été la surprise des salariés d’entendre l’avocat du président de l’association et du conseil d’administration délivrer des leçons de moral et de gestion aux repreneurs , alors qu’ils ont provoqué la faillite de notre association avec un passif de 50 millions d’euros …à leur actif ! Ces points provoquent l’incompréhension totale des salariés.
Le Président Monsieur CERUTTI et ses Administrateurs ont ainsi clairement démontré qu’ils sont à l’origine de l’offre de reprise du candidat OHS avec lequel la gouvernance actuelle a travaillé en amont et ce depuis plusieurs mois.
Les salariés ne peuvent mettre leur confiance en une Association qui d’une part finance la reprise de l’AMAPA par des emprunts et d’autre part collabore avec la Direction Générale actuelle et il est regrettable que les autorités de contrôles se voilent la face et persistent à soutenir un tel projet.
D’autant que cette offre de reprise entrainera le licenciement de près d’une cinquantaine de salariés qui seront virés dans les conditions les plus défavorables en raison du gaspillage de nos administrateurs. Ces licenciements priveront l’association de compétences clés et provoqueront immanquablement la paralysie de l’organisation du secteur de maintien à domicile déjà fragilisé à ce jour par la procédure de redressement judiciaire, et pour lequel le repreneur choisi par l’AMAPA n’a aucune compétence .
Ce candidat à la reprise s’entoure de plusieurs Associations du secteur de l’aide à domicile en tant que partenaires, ce qui laisse entrevoir à court terme le démantèlement de notre secteur d’activité et l’entrée insidieuse du secteur privé dans notre association par le partenariat avec AMLI qui n’est autre que le groupe immobilier QUADRAL, attiré par le profit qu’il pourra retirer des EPHAD avec le soutien appuyé du conseil général qui siège au conseil d’administration de BATIGERE…
La surprise a été d’autant plus grande, quand nous avons appris que le contrôleur du CGEA se trouvait être également l’avocat d’OHS…et que le CGEA a plaidé en faveur de la reprise OHS…
C’est comme si les dés avaient été pipés par notre conseil d’administration et le repreneur OHS.
Les salariés de l’AMAPA, quant à eux, souhaitent pouvoir travailler en toute confiance avec un repreneur qui saura redonner une dynamique, de la cohésion, afin que l’Association retrouve son renom au service des mosellans, et pour cela nous faisons confiance au groupe DOCTE GESTIO qui saura s’appuyer sur les compétences des salariés et les valeurs de l’association.
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